Le management face à la nouvelle génération Z

Management 3 min. de lecture 21.09.2023

Génération Z Management Gestion d'équipe Leadership Motivation Collaboration Communication Technologie Flexibilité Reconnaissance Équilibre travail-vie personnelle Feedback Mentorat Autonomie Innovation Adaptabilité Valeurs d'entreprise Formation continue Responsabilité Rétroaction constructive Engagement des employés Gestion du changement Attentes professionnelles Diversité et inclusion Compétences numériques

Les managers connaissent maintenant bien la génération Y, celle née entre 1984 et 1996 et qui a aujourd’hui entre 27 ans et 39 ans : le cœur de notre population active.

Mais quid de la génération suivante ? La Z. Celle qui arrive en ce moment sur le marché du travail. Ils sont nés entre 1997 et 2012 et sont aujourd’hui âgés de 11 ans à 26 ans.
Certains entrent dans l’adolescence tandis que les premiers débutent leur parcours professionnel.

Face à eux, les recruteurs et des managers sont toujours majoritairement issus de la génération X, âgée aujourd’hui de 43 ans à 58 ans.

Un décalage important existe entre ces deux générations, X et Z.
Si ce « gap », cet écart a toujours existé dans le monde du travail, lieu où les générations se mêlent, l’accélération des technologies et de la société en général le rend parfois compliqué à appréhender.

Les valeurs de hiérarchie, la prise de décision centralisée ne sont plus aussi opérantes en 2023. Si les managers ont su se remettre en cause avec l’arrivée de la génération des trentenaires (la Y), leur culture managériale se trouve parfois bousculée par ces nouveaux travailleurs.

X et Y = technologie et désir d’un équilibre travail-vie personnelle

Alors comment appréhender ces Z au travail et existe-t-il vraiment des différences par rapport à leurs ainés trentenaires ?

Les générations Y et Z partagent certaines similitudes, notamment en matière de confort avec la technologie et le désir d’un équilibre travail-vie personnelle, mais elles présentent également des différences notables en termes d’attentes et de comportements au travail.

Bien évidemment il faut garder de la nuance car appréhender une génération sur le seul critère de la période de naissance est éminemment réducteur. Il reste néanmoins intéressant de faire le constat suivant : les salariés expriment des attentes différentes vis-à-vis de leur entreprise en fonction de leur génération.

La Génération Y et la Génération Z au travail, quelles différences ?

Génération Z = Communication instantanée

Génération Y : Préfère une communication ouverte et transparente et peut apprécier des réunions en face à face.

Génération Z : Est plus habituée à une communication instantanée et peut préférer des canaux numériques tels que la messagerie instantanée ou les réseaux sociaux.

Génération Z = l’autonomie et les résultats

Génération Y : Recherche un leadership inspirant et préfère un environnement où l’on encourage l’expression des idées et des opinions.

Génération Z : Valorise également l’autonomie mais elle est plus jeune et peut être plus orientée vers des résultats mesurables, y compris dans sa relation avec les autorités.

Génération Z = le sens et la sécurité

Génération Y : Veut un travail qui a du sens et peut préférer des entreprises qui partagent leurs valeurs éthiques et sociales.

Génération Z : Est également intéressée par le sens dans le travail, mais ils débutent et peuvent être plus axés sur la sécurité de l’emploi et les opportunités de développement de carrière.

Génération Z = digital native

Génération Y : Aisé avec la technologie, mais a connu une époque où toutes les technologies n’étaient pas aussi omniprésentes qu’aujourd’hui.

Génération Z : Née à l’ère numérique, cette génération est souvent qualifiée de « digital native » et attend des outils technologiques avancés dans son environnement de travail.

Génération Z = besoin de repères

Génération Y : Apprécie les environnements de travail flexibles, y compris les horaires flexibles et le télétravail.

Génération Z : Valorise également la flexibilité, mais peut montrer un intérêt plus grand pour des structures et des instructions claires, peut-être en raison d’une nature plus pragmatique.