La démission est une démarche volontaire du salarié souhaitant mettre fin à son contrat de travail. Si la démission peut sembler risquée, notamment en termes d’indemnités chômage, la réglementation a évolué, permettant sous certaines conditions d’ouvrir des droits au chômage. Dans ce contexte, une question revient souvent : combien de temps faut-il avoir travaillé pour prétendre à ces droits ?
1. Les conditions générales d’ouverture des droits au chômage après une démission
Historiquement, la démission ne donnait pas droit aux allocations chômage. Cependant, la législation a changé et, désormais, dans certaines situations, un démissionnaire peut prétendre à des indemnités. Pour cela, il doit remplir plusieurs conditions :
- Avoir travaillé au moins 6 mois (soit 130 jours ou 910 heures) au cours des 24 derniers mois pour les moins de 53 ans. Cette durée passe à 36 mois pour les personnes de 53 ans et plus.
- La démission doit être considérée comme « légitime » par Pôle emploi. Cela peut être le cas, par exemple, si le salarié déménage pour suivre son conjoint ou s’il quitte un emploi en CDI pour un autre en CDI qui n’a finalement pas abouti.
2. Les démissions « requalifiées » : comprendre les critères et les inconvénients
Dans certains cas, même si la démission est légitime, Pôle emploi peut imposer un délai d’attente avant de verser les allocations. De plus, il est possible de demander une « requalification » de sa démission en licenciement si le salarié estime que les conditions de travail étaient devenues insupportables.
- Le délai d’attente : Après avoir démissionné, le salarié doit généralement attendre entre 4 et 6 mois avant de pouvoir faire valoir ses droits. Durant cette période, il est conseillé de rester inscrit à Pôle emploi.
- La requalification : Elle n’est pas automatique et nécessite souvent une action aux prud’hommes. Si elle est accordée, le salarié peut toucher le chômage sans délai d’attente.
3. Comment le bilan de compétences ORIENTACTION peut vous aider avant de démissionner
Avant de prendre la décision de démissionner, il est crucial de bien évaluer ses compétences, aspirations, et options sur le marché du travail. C’est là qu’intervient le bilan de compétences ORIENTACTION.
Ce bilan offre en effet au salarié une occasion unique de faire le point sur sa carrière, d’identifier ses atouts et ses zones d’amélioration, et de tracer un chemin clair vers ses objectifs professionnels. De plus, il peut permettre d’ouvrir des perspectives insoupçonnées et de mieux préparer son projet de reconversion ou de création d’entreprise. Plutôt que de démissionner sur un coup de tête, investir dans un bilan de compétences ORIENTACTION, c’est donc s’assurer de prendre une décision éclairée pour son avenir professionnel.
Conclusion
Démissionner est une décision lourde de conséquences, notamment en matière d’indemnités chômage. Il apparaît donc primordial de bien connaître ses droits et les conditions d’accès aux allocations. De plus, engager une démarche de bilan de compétences avec ORIENTACTION peut se révéler une étape décisive pour envisager sereinement son avenir professionnel.
Auteur : Dr Emeric Lebreton, cofondateur et dirigeant du groupe ORIENTACTION (24/10/2023)
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