État des lieux du métier d’infirmier, formations et perspectives
Vous avez un bon sens du contact et vous aimez aider les autres. Vous pensez pouvoir mettre particulièrement à profit ces qualités en devenant infirmier(ère). Ce n’est pas le cas dans votre métier actuel. De plus, des recrutements sont à prévoir dans l’ensemble des secteurs médical et paramédical, où les besoins augmentent.
Mais une reconversion professionnelle va changer votre vie. Il est donc essentiel de pouvoir choisir votre orientation en ayant toutes les cartes en main.
Découvrez dans cet article l’état des lieux du métier d’infirmier, comment devenir infirmier, et pourquoi la meilleure chose à faire est de réaliser un bilan de compétences avant de vous lancer.
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En quoi consiste le métier d’infirmier(ère) aujourd’hui ?
Les infirmiers travaillent principalement en hôpital (85 %). D’autres exercent dans des établissements scolaires, les services de médecine du travail, ou dans des établissements à caractère sanitaire, social ou médico-social (centre de rééducation, maison de retraite, de convalescence, centre d’accueil pour handicapés…), privés ou publics. Un(e) infirmier(ère) peut également exercer en libéral, à condition d’avoir déjà travaillé deux ans en milieu hospitalier.
Au sein d’un hôpital, un(e) infirmier(ère) a pour fonctions principales de rassurer les patients, d’aider les médecins durant leurs interventions, de surveiller l’état des patients et transmettre l’évolution au médecin, de réaliser des soins (pansements, injections, pose d’une perfusion, préparation du patient pour le bloc opératoire…), d’effectuer certaines tâches administratives (gestion des stocks, suivi des dossiers médicaux…).
Comment devenir infirmier(ère) ? Quelles sont les perspectives d’évolution ?
Le diplôme d’État d’infirmier se prépare au sein d’un IFSI (institut de formation en soins infirmiers) en trois ans. Pour accéder à la formation, il faut passer un concours d’entrée qui inclut des épreuves orales et des épreuves écrites.
Après plusieurs années d’expérience, un(e) infirmier(ère) peut décider de se spécialiser : infirmier anesthésiste, infirmier en bloc opératoire (formation de 18 mois), infirmier puériculteur (formation d’un an). Un(e) infirmier(ère) peut également devenir cadre de santé (après quatre années d’expérience), formateur dans un IFSI, ou même directeur des soins.
La bonne idée : un bilan de compétences avant de choisir de devenir infirmier(ère) !
Le bilan de compétences est un moment privilégié pour faire le point sur vos besoins, vos envies, vos forces et vos axes de développement. Cette démarche représente un véritable tremplin pour entreprendre un changement positif dans votre vie. La finalité est la construction d’un projet professionnel qui a du sens pour vous, c’est-à-dire qui répond à vos besoins essentiels et correspond à votre personnalité profonde. Votre projet doit également vous permettre de mettre à profit vos qualités et talents naturels. Ces deux conditions vous garantiront d’être heureux et performant dans votre nouvelle activité. Si vous avez comme idée de devenir infirmier, le bilan de compétences pourra vous conforter dans cette idée, en précisant l’environnement qui vous conviendrait le mieux, ou vous permettre de trouver une voie professionnelle plus appropriée.
Le bilan de compétences explore d’abord vos valeurs. Il fait ressortir celles qui ont le plus d’importance pour vous. Si vous êtes guidé par des valeurs de bienveillance et de stimulation, le métier d’infirmier est cohérent. La bienveillance signifie qu’un des principes directeur de votre vie est de faire le bien autour de vous. La stimulation fait référence à l’envie de relever des défis.
Une autre valeur importante pour certaines personnes est la sécurité. La stabilité est alors recherchée, que cela soit dans les relations aux autres, dans le travail ou dans la gestion de la vie personnelle. Ce n’est pas incompatible avec le métier d’infirmier, mais il sera alors judicieux de passer un concours pour entrer dans la fonction publique hospitalière ou territoriale, afin de bénéficier du statut de fonctionnaire, donc d’un contrat de travail très protecteur. Si l’autonomie ressort chez vous, et la sécurité très peu, vous pourriez toujours envisager plus tard d’ouvrir un cabinet pour exercer en libéral.
L’être humain donne du sens à sa vie en se sentant utile. Il est alors plus épanoui et plus heureux. Il existe de nombreuses façons d’être utile aux autres : diriger, représenter, assister, vendre, défendre… La place que vous souhaitez occuper dans la société détermine de quelle manière vous souhaitez être utile aux autres. Le test des 32 figures du destin, conçu par ORIENTACTION, vous permet d’identifier cette place. La figure du guérisseur/de la guérisseuse a trois grands rôles possibles : écouter pour soulager, prévenir les maladies et soigner les malades. Le métier d’infirmier correspond à cette figure du destin. Le test permettra-t-il de mettre en évidence cette figure du destin chez vous ?
Une des parties de l’analyse de vos besoins durant votre bilan de compétences consiste à définir vos équilibres de vie. On distingue cinq grands domaines : professionnel, familial, couple, social et intime (passions personnelles). La question est d’évaluer la part de votre temps consacrée à chacun de ces domaines, et l’équilibre souhaité, la répartition qui vous permettrait d’être serein. Le travail des infirmiers s’organise souvent par rotation des équipes, avec des permanences le week-end et les jours fériés, 24h/24. Certains ne travaillent que la nuit. Il faudra s’assurer que la voie professionnelle retenue à la fin de votre bilan de compétences soit compatible avec la vie que vous souhaitez.
Le bilan de compétences permet aussi d’analyser le type de personne avec qui vous aimeriez travailler, votre comportement au sein d’un groupe, le type d’entreprise capable de répondre à vos besoins… Les conditions du métier d’infirmier au sein d’un grand établissement de santé sont très différentes de celles dans un établissement scolaire ou dans un service de médecine du travail par exemple.
Après l’analyse de votre personnalité, viennent des tests sur votre comportement et vos motivations dans un environnement professionnel. Parmi les différents résultats de ces tests, un tableau de synthèse (classé par secteur professionnel) indique les métiers les plus pertinents pour vous, et leur pourcentage d’adéquation avec votre profil professionnel. Il est conseillé de ne considérer que les métiers ayant obtenu une adéquation d’au moins 60 % pour envisager une reconversion professionnelle. Est-ce que le métier d’infirmier sera bien classé dans cette liste ?
Le bilan de compétences étudie également vos qualités personnelles. Le métier d’infirmier s’adresse en particulier à des personnes empathiques, rigoureuses (règles d’hygiène très strictes à respecter) et en bonne condition physique et mentale. Les conditions de travail sont souvent difficiles. Savoir s’organiser et prioriser les tâches représentent aussi des aptitudes essentielles pour l’exercice de ce métier.
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Comment mobiliser votre CPF pour financer votre bilan de compétences ?
Plusieurs moyens de financement sont possibles pour un bilan de compétences. Alors ne passez pas à côté de cette occasion unique d’être accompagné par un professionnel dans votre reconversion.
Le premier moyen de financer votre bilan de compétences est de mobiliser votre CPF (compte personnel de formation). Le CPF permet de financer les formations nécessaires pour acquérir de nouvelles compétences afin d’évoluer dans son métier ou mettre en œuvre une reconversion professionnelle. À ce titre le bilan de compétences est pris en charge. Toute personne (salariée ou non salariée) dispose, dès son entrée sur le marché du travail, d’un CPF. Chaque année, au mois d’avril, le CPF s’alimente automatiquement, proportionnellement au temps de travail réalisé dans l’année. Le CPF vous offre une autonomie dans la gestion de vos formations.
Votre compte sur la plateforme moncompteformation.gouv.fr vous indique le montant (en euros) dont vous disposez tout au long de votre vie active (jusqu’à votre départ à la retraite). Une fois connecté, vous sélectionnez la formation que vous voulez, et vous validez votre demande de mobilisation de votre CPF. Le processus est très rapide. Vous pouvez réaliser un entretien préliminaire avec un consultant de l’organisme que vous avez choisi deux à trois jours après ! Votre employeur n’est pas tenu d’en être informé. Si vous souhaitez effectuer une partie du bilan de compétences pendant votre temps de travail, vous devrez toutefois obtenir son accord.
Si le tarif de votre bilan de compétences est supérieur au montant acquis sur votre CPF, il est possible de compléter le financement par vos fonds propres.
Quels sont les autres moyens de financement ?
Votre employeur peut également gérer lui-même le financement de votre bilan de compétences si le plan de développement des compétences de l’entreprise le prévoit (sans mobilisation de votre CPF). Même dans ce cas, l’employeur n’a pas accès aux conclusions du bilan. L’OPCO (opérateur de compétences) dont relève l’entreprise pour laquelle vous travaillez assure le financement.
Si vous êtes demandeur d’emploi, vous n’alimentez plus votre CPF. Mais vous pouvez utiliser vos droits acquis durant votre activité passée pour une prise en charge de votre bilan de compétences. Dans ce cas, Pôle emploi assure le financement, dans la limite de vos droits acquis. Si vous ne disposez pas du crédit suffisant sur votre CPF, un financement complémentaire est possible avec une aide individuelle à la formation (AIF).
Si vous êtes travailleur non salarié, vous versez une contribution spécifique destinée au financement de la formation continue, dont fait partie un bilan de compétences. Vous devez vous adresser au fonds d’assurance formation (FAF). Ce dernier gère votre contribution et fixe les conditions de prise en charge.
D’autres dispositifs peuvent également financer le bilan de compétences. Ainsi, l’Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) intervient pour les personnes en situation de handicap, la CPAM dans le cadre d’un arrêt de travail (burn out…), la CARSAT (Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail) en cas d’accident du travail, ou des dispositifs spécifiques régionaux ou départementaux.
La méthode d’accompagnement unique d’ORIENTACTION vous apporte une meilleure connaissance de vous-même et vous permet de construire votre avenir d’une façon sereine.
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Auteur : Sandra Grès (11/03/2021)
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