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Reconversion professionnelle : avez-vous le profil pour devenir ambulancier ?

Reconversion pro 11 min. de lecture 21.04.2021
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ÉTAT DES LIEUX DU MÉTIER D’AMBULANCIER, FORMATIONS, PERSPECTIVES

Votre métier actuel ne répond pas à vos attentes. Vous pensez que le métier d’ambulancier aurait davantage de sens pour vous. De plus, les recrutements, déjà importants chaque année en France dans cette branche, devraient encore augmenter en raison du vieillissement de la population et du développement des alternatives à l’hospitalisation.

Mais une reconversion professionnelle va changer votre vie. Il est donc essentiel de pouvoir choisir votre orientation en ayant toutes les cartes en main.

Découvrez dans cet article l’état des lieux du métier d’ambulancier, comment devenir ambulancier, et pourquoi la meilleure chose à faire est de réaliser un bilan de compétences avant de vous lancer.

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Que peut-on dire du métier d’ambulancier aujourd’hui ?

La majorité des ambulanciers sont recrutés en CDI, et le marché de l’emploi se porte bien.

L’ambulancier transporte les blessés et les malades dans un véhicule spécialement adapté. Il les aide à monter dans le véhicule, ou les transporte sur un brancard. Il est en mesure de surveiller l’état d’une personne à l’aide des appareils d’assistance médicale. Deux ambulanciers (ou un ambulancier et un auxiliaire ambulancier) sont donc systématiquement présents  dans le véhicule, dont un qui le conduit. À l’arrivée, l’ambulancier transmet au personnel soignant les informations dont il dispose sur l’état du patient. Il remplit également des documents administratifs spécifiques : sécurité sociale… Il maîtrise parfaitement la conduite du véhicule.

Un ambulancier peut être fonctionnaire de la fonction publique hospitalière (hôpital, clinique…), salarié (entreprise de transport sanitaire, organisation humanitaire ou service spécialisé médical), ou exercer en libéral.

Comment devenir ambulancier ? Quelles sont les perspectives d’évolution ?

 L’exercice du métier d’ambulancier nécessite l’obtention du diplôme d’État d’ambulancier (DEA). Le niveau de la classe de 3e, au minimum, est requis pour se présenter aux épreuves de sélection d’un des instituts de formation agréés par le Ministère de la santé. Les candidats doivent également avoir le permis B depuis au moins trois ans, une autorisation préfectorale d’aptitude à la conduite d’ambulance, un certificat médical de non contre-indication à la profession d’ambulancier (délivré par un médecin agréé par l’Agence régionale de santé), et être à jour de leurs vaccinations.

Les candidats retenus suivent ensuite une formation relativement courte (13 semaines de théorie et 5 semaines de pratique), nécessaire à l’obtention du diplôme.

Un ambulancier peut par la suite devenir aide-soignant en suivant une formation complémentaire, ou évoluer comme régulateur de structure. Ce dernier gère les interventions, les plannings et les demandes d’un service ou d’une entreprise.

La bonne idée : un bilan de compétences avant de choisir de devenir ambulancier !

Le bilan de compétences est un moment privilégié pour faire le point sur vos besoins, vos envies, vos forces et vos axes de développement. Cette démarche représente un véritable tremplin pour entreprendre un changement positif dans votre vie. La finalité est la construction d’un projet professionnel qui a du sens pour vous, c’est-à-dire qui répond à vos besoins essentiels et correspond à votre personnalité profonde. Votre projet doit également vous permettre de mettre à profit vos qualités et talents naturels. Ces deux conditions vous garantiront d’être heureux et performant dans votre nouvelle activité. Si vous envisagez de devenir ambulancier, le bilan de compétences pourra vous conforter dans cette idée, en précisant les conditions qui vous conviendraient le mieux, ou vous permettre de trouver une voie professionnelle plus appropriée.

Le bilan de compétences explore d’abord vos valeurs. Il fait ressortir celles qui ont le plus d’importance pour vous. La bienveillance, la sécurité et l’autonomie en sont quelques exemples. Le métier d’ambulancier permet d’exprimer votre bienveillance, valeur signifiant que le principe directeur de votre vie est de faire le bien autour de vous. Si la sécurité fait partie des valeurs qui dirigent votre vie, ce n’est pas incompatible avec le métier d’ambulancier. Néanmoins il sera peut-être judicieux de passer un concours pour entrer dans la fonction publique hospitalière, afin de bénéficier du statut de fonctionnaire, donc d’un contrat de travail très protecteur. Si l’autonomie est prédominante chez vous, le métier d’ambulancier est adapté, encore plus si vous exercez par la suite en libéral.

L’être humain donne du sens à sa vie en se sentant utile. Il est alors plus épanoui et plus heureux. Il existe de nombreuses façons d’être utile aux autres : diriger, représenter, assister, vendre, défendre… La place que vous souhaitez occuper dans la société détermine de quelle manière vous souhaitez être utile aux autres. Le test des 32 figures du destin, conçu par ORIENTACTION, vous permet d’identifier cette place. Le messager (ou messagère), l’une de ces figures, transporte les femmes, les hommes, les animaux et/ou les marchandises. Son rôle est d’acheminer ces êtres ou ces choses d’un point A à un point B, en respectant les délais et la sécurité. Un des métiers correspondant à cette figure est ambulancier. Le test permettra-t-il de mettre en évidence cette prédisposition chez vous ?

Une des parties de l’analyse de vos besoins durant votre bilan de compétences consiste à définir vos équilibres de vie. On distingue cinq grands domaines : professionnel, familial, couple, social et intime (passions personnelles). La question est d’évaluer la part de votre temps consacrée à chacun de ces domaines, et l’équilibre souhaité, la répartition qui vous permettrait d’être serein. Le travail des ambulanciers s’organise souvent par rotation des équipes, avec des permanences le week-end et les jours fériés, 24h/24. Il faudra s’assurer que la voie professionnelle retenue à la fin de votre bilan de compétences soit compatible avec la vie que vous souhaitez.

L’étude de votre personnalité

Le bilan de compétences permet aussi d’analyser le type de personne avec qui vous aimeriez travailler, votre comportement au sein d’un groupe, le type d’entreprise capable de répondre à vos besoins… Si vous envisagez de devenir ambulancier, mieux vaut aimer le contact humain. Il ne s’agit pas uniquement de conduire une ambulance. Les personnes que vous transportez (blessés, malades…) ont souvent besoin d’être rassurées.

Préférez-vous gérer des urgences ou pas ? Si vous êtes ambulancier dans le secteur privé, ce ne sera pas le cas. Vos rendez-vous sont alors définis au préalable, contrairement à un ambulancier du service public (services des premiers secours d’un hôpital), qui attend des consignes pour se rendre sur les lieux d’accidents. Ce dernier a des journées plus éprouvantes. Il doit garder son calme, face à des situations parfois très difficiles, une bonne gestion du stress est essentielle. Ce professionnel pratique fréquemment les gestes de premier secours en attendant l’arrivée des médecins urgentistes.

Le bilan de compétences inclut des tests sur votre comportement et vos motivations dans un environnement professionnel. Parmi les différents résultats de ces tests, un tableau de synthèse (classé par secteur professionnel) indique les métiers les plus pertinents pour vous, et leur pourcentage d’adéquation avec votre profil professionnel. Il est conseillé de ne considérer que les métiers ayant obtenu une adéquation d’au moins 60 % pour envisager une reconversion professionnelle. Le métier d’ambulancier sera-t-il bien classé dans cette liste ?

Le bilan de compétences étudie également vos qualités personnelles. Le métier d’ambulancier s’adresse en particulier à des personnes autonomes, rigoureuses et capables de beaucoup de concentration. Une attention permanente sur la route est en effet indispensable toute la journée. Un ambulancier doit également posséder une bonne résistance physique, car il peut porter parfois des charges lourdes.

Si votre projet de devenir ambulancier se confirme, votre consultant(e) pourra vous préparer aux épreuves d’admission (épreuves écrites de français et d’arithmétique, puis stage de découverte et oral) du concours d’entrée en formation. Sont dispensés des épreuves écrites les titulaires d’un diplôme de niveau bac, ou d’un diplôme du secteur sanitaire et social de niveau V (CAP ou BEP).

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Comment mobiliser votre CPF pour financer votre bilan de compétences ?

Plusieurs moyens de financement sont possibles pour un bilan de compétences. Alors ne passez pas à côté de cette occasion unique d’être accompagné par un professionnel dans votre reconversion.

Le premier moyen de financer votre bilan de compétences est de mobiliser votre CPF (compte personnel de formation). Le CPF permet de financer les formations nécessaires pour acquérir de nouvelles compétences afin d’évoluer dans son métier ou mettre en œuvre une reconversion professionnelle. À ce titre le bilan de compétences est pris en charge. Toute personne (salariée ou non salariée) dispose, dès son entrée sur le marché du travail, d’un CPF. Chaque année, au mois d’avril, le CPF s’alimente automatiquement, proportionnellement au temps de travail réalisé dans l’année. Le CPF vous offre une autonomie dans la gestion de vos formations.

Votre compte sur la plateforme moncompteformation.gouv.fr vous indique le montant (en euros) dont vous disposez tout au long de votre vie active (jusqu’à votre départ à la retraite). Une fois connecté, vous sélectionnez la formation que vous voulez, et vous validez votre demande de mobilisation de votre CPF. Le processus est très rapide. Vous pouvez réaliser un entretien préliminaire avec un consultant de l’organisme que vous avez choisi deux à trois jours après ! Votre employeur n’est pas tenu d’en être informé. Si vous souhaitez effectuer une partie du bilan de compétences pendant votre temps de travail, vous devrez toutefois obtenir son accord.

Si le tarif de votre bilan de compétences est supérieur au montant acquis sur votre CPF, il est possible de compléter le financement par vos fonds propres.

Quels sont les autres moyens de financement ?

Votre employeur peut également gérer lui-même le financement de votre bilan de compétences si le plan de développement des compétences de l’entreprise le prévoit (sans mobilisation de votre CPF). Même dans ce cas, l’employeur n’a pas accès aux conclusions du bilan. L’OPCO (opérateur de compétences) dont relève l’entreprise pour laquelle vous travaillez assure le financement.

Si vous êtes demandeur d’emploi, vous n’alimentez plus votre CPF. Mais vous pouvez utiliser vos droits acquis durant votre activité passée pour une prise en charge de votre bilan de compétences. Dans ce cas, Pôle emploi assure le financement, dans la limite de vos droits acquis. Si vous ne disposez pas du crédit suffisant sur votre CPF, un financement complémentaire est possible avec une aide individuelle à la formation (AIF).

Si vous êtes travailleur non salarié, vous versez une contribution spécifique destinée au financement de la formation continue, dont fait partie un bilan de compétences. Vous devez vous adresser au fonds d’assurance formation (FAF). Ce dernier gère votre contribution et fixe les conditions de prise en charge.

D’autres dispositifs peuvent également financer le bilan de compétences. Ainsi, l’Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) intervient pour les personnes en situation de handicap, la CPAM dans le cadre d’un arrêt de travail (burn out…), la CARSAT (Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail) en cas d’accident du travail, ou des dispositifs spécifiques régionaux ou départementaux.

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Auteur de l’article : Sandra Grès (21/04/2021)

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