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Bare minimum monday, une nouvelle façon d’appréhender sa semaine de travail

Développement personnel 3 min. de lecture 29.06.2023
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Les adeptes du quiet quitting (démission silencieuse) connaissent généralement le principe du bare minimum monday. Ces expressions en anglais font partie d’un ensemble de nouveaux concepts reflétant des nouveaux modes de travail et des revendications relatives au bien-être des salariés. En quoi consiste le bare minimum monday ? Quelles sont les causes de ce phénomène ? Quelles sont les conséquences ?

 

En quoi consiste le bare minimum monday ?

Bare minimum monday signifie en français : en faire le moins possible le lundi. Ainsi, la première journée de la semaine est consacrée pour les adeptes à prendre soin de soi. Au travail, le salarié réalise alors le strict minimum.

L’objectif consiste à éviter le stress de la reprise du travail le lundi matin. Il s’agit donc de commencer sa semaine en douceur. Les adeptes pratiquent aussi souvent le quiet quitting, et ralentissent donc globalement leur rythme de travail durant la semaine.

Avec le bare minimum monday, ce phénomène est simplement accentué le lundi, avec un retour progressif au travail. Ce jour-là, seules les tâches essentielles sont réalisées.

L’américaine Marisa Jo Mayes a créé cette expression suite à une dépression. En 2023, l’internaute de 29 ans, basée à Phoenix, en explique l’utilité sur TikTok dans sa série sur le travail. Cette pratique permet d’éviter le burn-out. Elle incite également les salariés à mieux hiérarchiser leurs tâches, en fonction du degré d’urgence.

Quelles sont les causes de ce phénomène ?

Sur le réseau social TikTok, le #bareminimummonday cumule déjà plus de deux millions de vues. Elle révèle, notamment chez la génération Z (jeunes nés entre 1995 et le milieu des années 2000), un besoin de bien-être au travail et d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

Ils revendiquent un mode de travail plus flexible, loin de la surproductivité. Préserver la santé mentale et physique des salariés devient une priorité.

Le lundi est le plus souvent le jour le moins aimé par les salariés, en raison d’un retour brutal au travail. Le bare minimum monday permet d’appréhender le lundi comme une journée de remise en route, sans stress supplémentaire.

Il ne s’agit donc plus de tout gérer dès son retour, mais de lister et traiter uniquement les urgences. La to-do-list est ainsi forcément réalisable, et ne génère pas de frustration en fin de journée.

De même, si le manager est d’accord, la réunion hebdomadaire sera fixée à un autre jour de la semaine. De cette façon, le salarié ne se sent pas « agressé » dès son retour. Cela lui donne également le temps pour se préparer à cette réunion, et être ainsi plus efficace.

Quelles sont les conséquences du bare minimum monday ?

Le bare minimum monday ne semble pas nuire à la productivité. En réduisant le stress, les salariés gagnent en efficacité. Ils travailleraient alors moins mais mieux.

Commencer la semaine par un jour plus tranquille permet donc d’être plus productif le reste de la semaine. Au final, le salarié a réalisé toutes ses tâches en fin de semaine, tout en ayant amélioré son bien-être au travail.

Quitter le travail plus tôt en début de semaine permet aussi au salarié d’avoir du temps à consacrer à lui-même. C’est essentiel pour le bien-être et l’épanouissement d’un individu. Pour optimiser les effets bénéfiques, il s’agit de choisir l’activité qui vous fait le plus de bien. Les possibilités sont multiples : faire du sport, écouter de la musique, dessiner, lire…

Bien sûr, tous les métiers ne permettent pas d’adapter ses horaires. Il est primordial de choisir une voie professionnelle qui réponde à ses propres besoins et attentes.

Auteur : Sandra Grès (03/07/2023)

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