Test : « ce salarié risque-t-il de faire un burn-out ? »

1. Identifier les signes de bien-être et d’équilibre

La première partie du test s’intéresse aux indicateurs positifs du bien-être au travail. Elle permet de repérer les éléments qui protègent le salarié contre les risques psychosociaux : motivation, gestion sereine de la charge de travail, équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, qualité du sommeil, relation managériale constructive, accès aux ressources adaptées, reconnaissance professionnelle et engagement dans les démarches de qualité de vie au travail.

Ces différents items évaluent la perception du salarié sur son environnement de travail et sur sa capacité à récupérer efficacement. Un salarié qui se sent soutenu, reconnu et équilibré dispose de ressources psychologiques importantes pour faire face aux aléas professionnels, réduisant ainsi considérablement le risque de burn-out.

2. Repérer les signes de tension et de surmenage

La seconde partie du test s’attache à détecter les signaux d’alerte précurseurs d’un burn-out. Elle explore les sentiments de surcharge de travail, la fatigue persistante, l’irritabilité, les troubles du sommeil, le retrait social, la perte de contrôle sur les missions, le sentiment d’isolement organisationnel et la démotivation.

Lorsque ces signes sont observés de manière répétée ou croissante, ils constituent un indicateur sérieux d’un risque imminent d’épuisement professionnel. Cette approche permet de rendre visible ce qui, sans un outil structuré, pourrait être minimisé ou ignoré par l’entreprise, mettant ainsi en danger la santé du salarié et l’équilibre des équipes.

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3. Interpréter les résultats et agir efficacement

Le test propose une analyse différenciée selon les réponses obtenues. Lorsque les réponses majoritairement positives dominent, le risque de burn-out est évalué comme faible. Le salarié semble épanoui, mais un suivi régulier reste conseillé pour pérenniser ce bien-être et anticiper d’éventuels changements.

À l’inverse, si les signes de surmenage sont nombreux, le risque est considéré comme élevé. Il devient alors indispensable d’agir rapidement : organiser un entretien de soutien, alléger les missions, proposer un accompagnement personnalisé, et mobiliser les ressources de prévention existantes.

Les recommandations proposées à l’issue du test offrent une véritable feuille de route pour les RH et les managers souhaitant à la fois accompagner le salarié en difficulté et sécuriser l’engagement collectif.

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Conclusion

Le test « Ce salarié risque-t-il de faire un burn-out ? » s’inscrit dans une démarche proactive de protection de la santé mentale au travail. Grâce à une analyse fine et nuancée, il permet de transformer les signaux faibles en opportunités d’action rapide et ciblée.

En adoptant une posture attentive et bienveillante, les entreprises renforcent leur capacité à préserver leur capital humain, à fidéliser leurs talents et à construire une culture organisationnelle plus saine et plus résiliente.

La prévention du burn-out n’est pas seulement une responsabilité managériale ; elle est aussi un levier puissant de performance durable.

Auteur et concepteur du test : Dr Emeric Lebreton, cofondateur et PDG du groupe ORIENTACTION (27/04/2025)

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