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Envie de changement ? Et si vous preniez un nouveau départ en devenant plombier ?

Reconversion pro 10 min. de lecture 30.03.2021
devenir plombier, se former, métier manuel, artisanal, employabilité, formation, rémunération, salarié ou statut indépendant, se faire conseiller par Orient'Action pour sécuriser une reconversion professionnelle

ÉTAT DES LIEUX DU MÉTIER DE PLOMBIER, FORMATIONS ET PERSPECTIVES

Vous cherchez à donner un nouveau sens à votre vie et envisagez une reconversion professionnelle. Délaissés lors du choix de votre orientation scolaire, car peu valorisés, les métiers manuels attirent votre attention aujourd’hui. Le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP) reste l’un des premiers employeurs de France, et les recrutements devraient s’intensifier dans l’avenir sur l’ensemble du territoire français. Plombier est une des professions les plus recherchées du secteur. Mais une reconversion professionnelle va changer votre vie. Mieux vaut donc choisir votre orientation en ayant toutes les cartes en main. Découvrez dans cet article l’état des lieux du métier de plombier, les formations pour y accéder et pourquoi la meilleure chose à faire est de réaliser un bilan de compétences avant de vous lancer dans une reconversion.

Que peut-on dire du métier de plombier aujourd’hui ?

Le plombier est l’expert des installations et des équipements sanitaires (baignoire, robinetteries, chauffe-eau…), leur rénovation ou leur dépannage. Sa mission principale est de permettre le bon acheminement de l’eau, mais aussi de gaz, en fonction de la nature de l’installation. Il peut également être amené à mettre en place des systèmes de ventilation, des fontaines, des piscines ou encore des systèmes d’arrosage.

Un plombier travaille le plus souvent à l’intérieur, sur un chantier de construction, au domicile d’un particulier, ou dans des bâtiments variés (commerces, hôtels, restaurants, hôpitaux…). Un plombier est le plus souvent salarié au sein d’une entreprise artisanale de plomberie sanitaire. Il peut aussi exercer dans une entreprise généraliste du BTP ou spécialisée (couverture, zinguerie, climatique…), ou à son compte. Enfin, des plombiers sont fonctionnaires (fonction publique territoriale, fonction publique hospitalière ou fonction publique d’État), mais c’est plus rare.

Du point de vue de l’employabilité, le métier de plombier est très porteur. Ainsi, les plombiers sont toujours recherchés pour des interventions de dépannage, mais aussi pour remplacer des systèmes de chauffage par des pompes à chaleur, des chaudières à bois ou du photovoltaïque. Le métier de plombier évolue en permanence, notamment avec l’essor des énergies renouvelables.

Comment devenir plombier en formation initiale ou en formation continue ? Quelles sont les perspectives d’évolution ?

Différentes formations initiales donnent accès au métier de plombier : CAP monteur en installations sanitaires, CAP monteur en installations thermiques, mentions complémentaires maintenance en équipement thermique individuel et zinguerie, bac pro technicien de maintenance des systèmes énergétiques et climatiques, bac pro technicien du froid et du conditionnement de l’air, BTS FED (fluides énergie domotique option génie climatique et fluidique)…

Vous pouvez aussi effectuer une reconversion professionnelle vers le métier de plombier en passant par la formation continue. L’AFPA (agence nationale pour la formation professionnelle des adultes) propose une formation plombier d’une durée de huit mois permettant d’accéder à un titre professionnel de niveau 3 (CAP) d’installateur en thermique et sanitaire. Des formations complémentaires de niveau 4 (bac technique) existent également : formation de technicien installateur en chauffage, climatisation, sanitaire et énergies renouvelables, ou technicien de maintenance d’équipements de chauffage, de climatisations et d’énergies renouvelables.

Des habilitations complémentaires permettent de proposer davantage de services : RGE (reconnu garant de l’environnement), gaz PGN (professionnel gaz naturel) et PGP (professionnel gaz propane).

Après quelques années d’expérience, un plombier peut évoluer vers un poste de chef de chantier, conducteur de travaux, ou se mettre à son compte.

La bonne idée : un bilan de compétences avant de vous reconvertir vers le métier de plombier !

Le bilan de compétences est un moment privilégié pour faire le point sur vos besoins, vos envies, vos forces et vos axes de développement. Cette démarche représente un véritable tremplin pour entreprendre un changement positif dans votre vie. La finalité est la construction d’un projet professionnel qui a du sens pour vous. Cela signifie qu’il répond à vos besoins essentiels et correspond à votre personnalité profonde. Votre projet doit également vous permettre de mettre à profit vos qualités naturelles. Ces deux conditions vous garantiront d’être heureux et performant dans votre nouvelle activité. Si vous avez comme idée de devenir plombier, le bilan de compétences pourra vous conforter dans cette idée, en précisant l’environnement qui vous conviendrait le mieux. Ou vous permettre de trouver une voie professionnelle plus appropriée.

L’être humain donne du sens à sa vie en se sentant utile. Il est alors plus épanoui et plus heureux. Il existe de nombreuses façons d’être utile aux autres : diriger, représenter, assister, vendre, défendre… La place que vous souhaitez occuper dans la société détermine de quelle manière vous voulez être utile aux autres. Le test des 32 figures du destin, conçu par ORIENTACTION, vous permet d’identifier cette place. Le forgeron (ou la forgeronne) est l’une de ces figures. Il prend en charge la fabrication, la transformation et la réparation de tous les objets que les personnes utilisent dans leur vie quotidienne. Et il trouve son utilité au travers de ces trois grands rôles. Plombier fait partie des métiers correspondant à cette figure. Le test permettra-t-il de mettre en évidence cet intérêt chez vous ?

Le bilan de compétences explore également vos valeurs. Il fait ressortir celles qui ont le plus d’importance pour vous. L’autonomie, la stimulation, la conformité et la sécurité en sont quelques exemples. Avec le métier de plombier, l’autonomie pourra davantage s’exprimer en exerçant à son compte. La valeur de stimulation, associée à l’envie de relever des défis, correspond au métier de plombier. Car les technologies utilisées sont en perpétuelle évolution et les interventions diversifiées.

Les individus ayant comme valeur la conformité recherchent la modération dans leurs actions et leurs pensées. Sur le plan professionnel, il faudra plutôt s’orienter vers des métiers conventionnels, dans un environnement structuré, stable et constant. Le métier de plombier exige le respect des normes de sécurité. Donc il n’est pas incompatible avec la valeur de conformité. Le secteur d’activité étant stable, le métier de plombier peut également correspondre à la recherche de sécurité. Il pourra être néanmoins judicieux, pour satisfaire cette autre valeur, de privilégier la fonction publique. Ainsi vous bénéficiez du statut de fonctionnaire, donc d’un contrat de travail très protecteur.

Une des parties de l’analyse de vos besoins durant votre bilan de compétences consiste à définir vos équilibres de vie. Cinq grands domaines sont identifiés : professionnel, familial, couple, social et intime (passions personnelles). La question est d’évaluer la part de votre temps consacrée à chacun de ces domaines, et l’équilibre souhaité, la répartition qui vous permettrait d’être serein. Un plombier est souvent amené à intervenir les week-ends et jours fériés. Il faudra s’assurer que la voie professionnelle retenue à la fin de votre bilan de compétences soit compatible avec la vie que vous souhaitez.

Si l’analyse de votre personnalité révèle des difficultés à travailler en équipe, l’exercice du métier de plombier sur des chantiers de construction ne sera pas recommandé. En effet, dans ce cas, l’installateur sanitaire doit interagir avec d’autres corps de métier tels que les électriciens, les architectes…

Le bilan de compétences permet aussi d’analyser le type de personne avec qui vous aimeriez travailler, votre comportement au sein d’un groupe, le type d’entreprise capable de répondre à vos besoins… Le travail de plombier sur un chantier de construction est très différent par exemple de celui chez des particuliers. Chez des particuliers, vous bénéficiez de plus d’autonomie. Mais les déplacements en voiture sont souvent nombreux et conséquents.

Le bilan de compétences comporte des tests complémentaires sur votre comportement et vos motivations dans un environnement professionnel. Parmi les différents résultats de ces tests, un tableau de synthèse (classé par secteur professionnel) indique les métiers les plus pertinents pour vous, et leur pourcentage d’adéquation avec votre profil professionnel. Il est conseillé de ne considérer que les métiers ayant obtenu une adéquation d’au moins 60 % pour envisager une reconversion professionnelle. À quelle position apparaîtra le métier de plombier dans ce tableau ?

Le bilan de compétences étudie également vos qualités personnelles. Le métier de plombier s’adresse en particulier à des personnes méthodiques, capables d’adaptation et de concentration. Une certaine résistance à l’effort est préférable. L’exercice du métier demande en effet souvent des postures inconfortables, et comporte parfois le transport de charges lourdes (chaudières par exemple). Pour devenir plombier indépendant, sens relationnel et sens commercial seront également nécessaires.

Comment mobiliser votre CPF pour financer votre bilan de compétences ?

Plusieurs moyens de financement sont possibles pour un bilan de compétences. Alors ne passez pas à côté de cette occasion unique d’être accompagné par un professionnel dans votre reconversion.

Le premier moyen de financer votre bilan de compétences est de mobiliser votre CPF (compte personnel de formation). Le CPF permet de financer les formations nécessaires pour acquérir de nouvelles compétences afin d’évoluer dans son métier ou mettre en œuvre une reconversion professionnelle. À ce titre le bilan de compétences est pris en charge. Toute personne (salariée ou non salariée) dispose, dès son entrée sur le marché du travail, d’un CPF. Chaque année, au mois d’avril, le CPF s’alimente automatiquement, proportionnellement au temps de travail réalisé dans l’année. Le CPF vous offre une autonomie dans la gestion de vos formations.

Votre compte sur la plateforme moncompteformation.gouv.fr vous indique le montant (en euros) dont vous disposez tout au long de votre vie active (jusqu’à votre départ à la retraite). Une fois connecté, vous sélectionnez la formation que vous voulez, et vous validez votre demande de mobilisation de votre CPF. Le processus est très rapide. Vous pouvez réaliser un entretien préliminaire avec un consultant de l’organisme que vous avez choisi deux à trois jours après ! Votre employeur n’est pas tenu d’en être informé. Si vous souhaitez effectuer une partie du bilan de compétences pendant votre temps de travail, vous devrez toutefois obtenir son accord.

Si le tarif de votre bilan de compétences est supérieur au montant acquis sur votre CPF, il est possible de compléter le financement par vos fonds propres.

Quels sont les autres moyens de financement ?

Votre employeur peut également gérer lui-même le financement de votre bilan de compétences si le plan de développement des compétences de l’entreprise le prévoit (sans mobilisation de votre CPF). Même dans ce cas, l’employeur n’a pas accès aux conclusions du bilan. L’OPCO (opérateur de compétences) dont relève l’entreprise pour laquelle vous travaillez assure le financement.

Si vous êtes demandeur d’emploi, vous n’alimentez plus votre CPF. Mais vous pouvez utiliser vos droits acquis durant votre activité passée pour une prise en charge de votre bilan de compétences. Dans ce cas, Pôle emploi assure le financement, dans la limite de vos droits acquis. Si vous ne disposez pas du crédit suffisant sur votre CPF, un financement complémentaire est possible avec une aide individuelle à la formation (AIF).

Si vous êtes travailleur non salarié, vous versez une contribution spécifique destinée au financement de la formation continue, dont fait partie un bilan de compétences. Vous devez vous adresser au fonds d’assurance formation (FAF). Ce dernier gère votre contribution et fixe les conditions de prise en charge.

D’autres dispositifs peuvent également financer le bilan de compétences. Ainsi, l’Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) intervient pour les personnes en situation de handicap, la CPAM dans le cadre d’un arrêt de travail (burn out…), la CARSAT (Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail) en cas d’accident du travail, ou des dispositifs spécifiques régionaux ou départementaux.

Auteur : Sandra Grès (30/03/2021)

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