Reconversion des "profs" : option 2, continuer l'enseignement
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1. Rester dans l’enseignement après sa démission :
Parmi les raisons qui poussent les enseignants à démissionner de l’Éducation nationale, la pénibilité liée aux conditions de travail est souvent avancée. Le contexte éducatif avec les classes surchargées est aussi pointé du doigt et la question du salaire revient régulièrement. Mais l’enseignement en lui-même n’est pas en cause, c’est pourquoi rien n’empêche les enseignants de poursuivre leur carrière en dehors du système éducatif public français. Deux issues peuvent être envisagées :
2. Enseigner à l’étranger :
L’AEFE (l’agence pour l’enseignement français à l’étranger) est spécialement prévue à cet effet et propose des centaines de postes dans le monde entier tous les mois. Pour préparer en amont une bonne adaptation aux modes de vie locaux, Il est recommandé de suivre des cours de FLE (Français langue étrangère) à l’université. La rémunération est particulièrement intéressante dans des pays comme le Canada où un enseignant débutant peut gagner jusqu’à 54 000$ à l’année.
3. Devenir professeur particulier :
Ce secteur connaît une croissance florissante et représente en moyenne 2,5 milliards d’euros par an. Essor qui s’explique notamment par les carences du système éducatif traditionnel. Pour pallier ces manquements et éviter le décrochage scolaire de leurs enfants, les parents qui en ont les moyens n’hésitent pas à faire appel à l’enseignement particulier.
En France, un élève sur trois au lycée et un sur cinq au collège y ont déjà eu recours. Via la plateforme Superprof créée en 2013, un professeur peut gagner en une journée l’équivalent d’un mois de salaire dans l’Éducation nationale ! Juridiquement, le statut le plus commode est celui d’autoentrepreneur : l’inscription peut se faire en seulement quelques clics sur internet.
En outre, grâce à l’ACCRE, les nouveaux professeurs peuvent réduire drastiquement leurs trois premières années de cotisations. Au-delà des avantages financiers non négligeables, le grand privilège du métier est de pouvoir se concentrer exclusivement sur l’enseignement ; exit la difficile gestion de classes trop bruyantes ou surchargées, exit les fastidieuses corrections de copies.
Un bon débouché donc pour les profs passionnés par leur métier mais qui ne trouvent plus leur place dans l’enseignement traditionnel.
Afin de définir précisément votre projet de reconversion professionnelle, prenez contact avec ORIENTACTION pour réaliser votre bilan de compétences à destination des enseignants de l’éducation nationale et du privé.
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