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Attaques de panique : comment reprendre le dessus ?

Santé 4 min. de lecture 26.02.2025
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L’expérience d’une attaque de panique est bien plus qu’un simple moment d’anxiété intense. Il s’agit d’un véritable ouragan physiologique et psychologique qui donne à la personne qui le subit l’impression de perdre complètement le contrôle, voire de mourir. Ces épisodes imprévisibles et écrasants touchent pourtant près de 5% de la population à un moment de leur vie.

Contrairement aux idées reçues, les attaques de panique ne sont pas le signe d’une faiblesse caractérielle, mais bien le résultat de mécanismes neurobiologiques complexes.

Cet article se propose de décrypter les rouages de ces tempêtes intérieures, d’en explorer les conséquences souvent méconnues et surtout de présenter les stratégies thérapeutiques validées pour aider les personnes concernées à reprendre le gouvernail de leur vie émotionnelle.

1. Anatomie d’une tempête intérieure : comprendre les mécanismes des attaques de panique

Une attaque de panique est avant tout un dysfonctionnement du système d’alarme naturel de notre organisme. Lorsque ce mécanisme ancestral, conçu pour nous protéger face au danger, se déclenche sans raison apparente, il produit une cascade de réactions physiologiques impressionnantes. Le cœur s’emballe, la respiration devient superficielle, des sueurs froides apparaissent – autant de symptômes que le cerveau interprète à tort comme les signes d’une menace vitale imminente.

Les recherches en neurosciences ont mis en évidence une hyperactivité de l’amygdale, cette petite structure cérébrale en forme d’amande qui joue le rôle de sentinelle émotionnelle. Chez les personnes sujettes aux attaques de panique, ce système de détection de danger semble réglé sur une sensibilité extrême, déclenchant des fausses alertes aussi soudaines qu’intenses.

L’un des aspects les plus pernicieux des attaques de panique réside dans ce que les spécialistes appellent « la peur d’avoir peur ». Après avoir vécu une première crise, beaucoup développent une anxiété anticipatoire constante, scrutant leur corps à la recherche du moindre signe avant-coureur.

Cette hypervigilance crée un terrain propice aux récidives, transformant parfois des épisodes isolés en véritable trouble panique chronique. « Je passais mes journées à surveiller mon rythme cardiaque, ma respiration… Cette obsession finissait souvent par déclencher ce que je redoutais tant », témoigne Amélie, 29 ans.

2. L’impact insidieux : quand la peur envahit le quotidien

Les conséquences des attaques de panique dépassent largement le cadre des crises elles-mêmes. Beaucoup de personnes développent ce qu’on appelle l’agoraphobie – non pas au sens classique de peur des espaces ouverts, mais comme une crainte de se retrouver dans des situations dont il serait difficile ou gênant de s’extraire en cas d’attaque.

Progressivement, cette peur peut conduire à un évitement massif : refus de prendre les transports en commun, d’aller dans les centres commerciaux, voire dans les cas extrêmes, difficulté à quitter son domicile. Les répercussions sur la vie sociale et professionnelle sont alors considérables.

Sur le plan psychologique, les attaques répétées érodent peu à peu la confiance en soi et en ses capacités à faire face. « J’avais l’impression que mon propre corps me trahissait », confie Thomas, 35 ans. Cette perte de maîtrise apparente nourrit souvent un sentiment de honte et d’incompréhension, d’autant que l’entourage a parfois tendance à minimiser ces crises (« C’est dans ta tête », « Il suffirait que tu te calmes »). Pourtant, les manifestations physiques sont bien réelles : lors d’une attaque de panique, le corps libère les mêmes hormones de stress que face à un danger objectif et imminent.

3. Les stratégies pour reprendre le contrôle : approches thérapeutiques validées

La première étape vers la guérison consiste souvent à comprendre précisément ce qui se passe dans l’organisme lors d’une attaque de panique. La psychoéducation permet de dédramatiser ces symptômes en les replaçant dans leur contexte neurobiologique. Savoir, par exemple, que les palpitations ne peuvent pas entraîner d’arrêt cardiaque ou que la sensation d’étouffement ne conduira pas à une asphyxie réelle, aide déjà à diminuer l’anxiété anticipatoire.

Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) se sont révélées particulièrement efficaces, avec des taux de réussite avoisinant les 80%. Elles reposent sur deux axes principaux : d’une part, le travail sur les pensées catastrophistes qui alimentent le cycle de la panique ; d’autre part, l’exposition progressive aux sensations physiques redoutées (via des exercices contrôlés d’hyperventilation, par exemple) pour apprendre à les tolérer sans déclencher de crise. « Petit à petit, j’ai réappris à interpréter différemment les signaux de mon corps », explique Sophie, 42 ans.

Les techniques de régulation émotionnelle et de pleine conscience offrent également des outils précieux pour gérer l’anxiété au quotidien. Certains médicaments (notamment les antidépresseurs ISRS) peuvent être prescrits temporairement dans les cas sévères, mais ils ne constituent jamais une solution à long terme sans travail psychothérapeutique associé. Les recherches récentes explorent également l’intérêt des thérapies basées sur la cohérence cardiaque ou la réalité virtuelle.

Conclusion

Reprendre le dessus sur les attaques de panique est un processus qui demande du temps et de la patience, mais dont l’issue est le plus souvent positive. L’essentiel est de comprendre qu’il ne s’agit ni d’une fatalité ni d’une maladie honteuse, mais simplement d’un dérèglement temporaire du système d’alarme interne.

Comme le souligne le Dr Antoine Pelissolo, psychiatre spécialiste du sujet : « Une attaque de panique, c’est comme un détecteur de fumée hypersensible qui se déclencherait sans feu. Le traitement consiste à réapprendre au cerveau à faire la différence entre un réel danger et une fausse alerte. »

Avec les bonnes stratégies thérapeutiques et un accompagnement adapté, il est possible de retrouver une relation apaisée avec son corps et ses émotions, pour ne plus vivre dans la crainte permanente de la prochaine tempête.

Auteur: Dr Emeric Lebreton, cofondateur et dirigeant du groupe ORIENTACTION (26/02/2025)

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