Jamais la santé mentale n’a été autant au cœur des préoccupations qu’aujourd’hui. Burn-out, anxiété, surcharge cognitive : le travail, les écrans et le rythme de vie moderne ont bouleversé notre équilibre psychique.
Face à ce constat, la technologie se présente comme une alliée : applications de méditation, intelligence artificielle d’écoute empathique, thérapies en ligne ou encore casques de relaxation connectés.
Mais cette même technologie, omniprésente dans nos vies, contribue aussi à entretenir les troubles qu’elle prétend combattre. Entre promesse de mieux-être et hyperconnexion, le défi est de taille : comment utiliser la technologie sans qu’elle ne devienne elle-même une source de fragilité mentale ?
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1. Les promesses d’une technologie au service du bien-être
Le marché mondial des outils numériques dédiés à la santé mentale explose. En 2025, il devrait dépasser les 10 milliards de dollars selon les projections du cabinet Deloitte. Ces innovations répondent à une demande croissante : celle d’un soutien accessible, personnalisé et décomplexé.
Les applications de méditation comme Petit Bambou ou Calm démocratisent la pleine conscience, tandis que des plateformes d’écoute psychologique permettent de consulter un thérapeute en visioconférence, sans contrainte de lieu ni de tabou social.
L’intelligence artificielle s’invite aussi dans le champ du soin : certains chatbots sont capables de détecter des signaux précoces de dépression ou d’anxiété, d’autres accompagnent les patients dans leurs exercices de respiration ou d’auto-évaluation.
Ces outils s’appuient sur les neurosciences et l’analyse du langage pour offrir un suivi quasi instantané. En somme, la technologie rend le bien-être mental plus accessible et réactif que jamais.
2. Quand l’hyperconnexion devient contre-productive
Mais derrière ces avancées prometteuses se cachent des paradoxes inquiétants. L’hyperconnexion permanente alimente le stress, la comparaison sociale et la surcharge d’informations.
Selon une étude de Santé publique France (2024), 38 % des Français déclarent que les notifications et sollicitations numériques nuisent à leur concentration et à leur sommeil.
Le danger réside dans la confusion entre outil d’aide et dépendance digitale.
Les applications de bien-être, conçues pour apaiser, peuvent elles-mêmes devenir source d’angoisse quand elles encouragent la performance du « mieux-être » — méditer tous les jours, suivre ses émotions comme des statistiques, « optimiser » sa sérénité.
Les réseaux sociaux aggravent ce paradoxe : ils valorisent la positivité et l’image du bonheur constant, renforçant la culpabilité de ceux qui ne s’y retrouvent pas.
Ce cercle vicieux pousse de plus en plus de travailleurs à rechercher une forme de déconnexion consciente, signe que la technologie, sans accompagnement humain, ne peut à elle seule garantir un équilibre mental durable.
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3. ORIENTACTION : réconcilier humain et sens au cœur du travail
C’est ici que des approches plus humaines, comme celles proposées par ORIENTACTION, trouvent toute leur pertinence. Le bilan de compétences, notamment, s’impose comme un outil puissant de prévention de la souffrance au travail. Une étude du cabinet Asterès (2023) a montré que 93 % des bénéficiaires du bilan de compétences se sentent mieux dans leur vie professionnelle, et 79 % estiment qu’il a amélioré leur santé mentale.
En redonnant du sens à la trajectoire professionnelle, en rééquilibrant les aspirations personnelles et les contraintes du travail, le bilan de compétences permet une véritable reconnexion à soi — là où la technologie, souvent, ne fait que multiplier les sollicitations extérieures.
En complément, ORIENTACTION s’appuie sur une approche globale du développement personnel, incarnée par les ouvrages d’Emeric Lebreton : Faites-le maintenant !, Rallumez les étoiles, La Psy’Action, Mon auto-thérapie ou Aussi serein qu’un arbre. Ces livres offrent des pistes concrètes pour retrouver confiance, paix intérieure et sens de l’action, bien au-delà des écrans et des algorithmes.
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Conclusion
La technologie peut devenir une alliée précieuse pour améliorer la santé mentale — à condition de rester un outil, et non un substitut au lien humain. La clé réside dans l’équilibre : se servir du numérique pour se comprendre, sans s’y enfermer.
Dans un monde saturé d’informations et d’attentes, se recentrer sur soi, ses valeurs et ses besoins essentiels est plus que jamais un acte de résistance.
Et c’est bien là que la démarche humaine d’ORIENTACTION, fondée sur la connaissance de soi et la reconnexion à ses motivations profondes, trouve tout son sens.
Auteur : Dr Emeric Lebreton, docteur en psychologie, écrivain et PDG du groupe ORIENTACTION (29/10/2025)
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