La rentrée de septembre est toujours un moment particulier. Elle marque la fin d’un cycle et le début d’un autre. Après la parenthèse estivale, où chacun a pu souffler, voyager, se reposer ou simplement ralentir le rythme, revient l’heure des projets, des décisions, parfois même des remises en question.
C’est un temps de relance, presque un « nouvel an bis », où beaucoup se fixent des objectifs : être plus productif au travail, réussir un projet personnel, retrouver un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, se réorienter, ou encore renforcer certaines compétences.
Mais si l’énergie initiale est bien présente en septembre, chacun le sait : elle tend à s’essouffler rapidement. Les résolutions de rentrée, comme celles du 1er janvier, sont souvent abandonnées au bout de quelques semaines.
La psychologie nous éclaire sur cette réalité. La motivation n’est pas un état constant et linéaire ; elle est mouvante, fragile, influencée par des facteurs internes (valeurs, besoins, émotions) et externes (contexte, environnement, contraintes).
La véritable question n’est donc pas seulement : « Comment trouver la motivation ? » mais surtout : « Comment l’entretenir et la transformer en performance durable ? »
Pour répondre à cette question, il est nécessaire de comprendre la nature même de la motivation. Les psychologues distinguent différentes formes, et notamment deux qui sont particulièrement utiles pour analyser nos comportements : la motivation instrumentale et la motivation finale. La première concerne les moyens que nous mettons en œuvre, la seconde les buts ultimes que nous poursuivons.
Sans tomber dans une approche théorique trop lourde, cette distinction simple permet de mieux comprendre pourquoi certains projets réussissent et pourquoi d’autres échouent.
Dans cet article, nous allons explorer la psychologie de la motivation sous l’angle de la rentrée 2025. Nous verrons d’abord comment la motivation fonctionne et pourquoi elle est si étroitement liée à la performance.
Nous analyserons ensuite les leviers psychologiques permettant de transformer un élan initial en résultats concrets.
Enfin, nous montrerons que l’accompagnement professionnel et les outils psychologiques—comme ceux proposés par ORIENTACTION—peuvent constituer des ressources précieuses pour prolonger et canaliser cette énergie.
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1. Comprendre la motivation : un équilibre entre moyens et finalités
La motivation peut être comparée à un moteur. Elle est ce qui met en mouvement, ce qui donne l’élan pour passer de l’intention à l’action. Mais comme tout moteur, elle a besoin d’un carburant adapté et d’un système de pilotage.
La psychologie distingue notamment deux formes de motivation :
- La motivation instrumentale désigne les efforts et les moyens que l’on déploie pour atteindre un objectif. Elle se traduit par des actions concrètes : réviser un examen, suivre une formation, s’imposer une nouvelle organisation. Elle est indispensable, car elle constitue la mécanique quotidienne de nos progrès.
- La motivation finale, quant à elle, se réfère aux buts ultimes, à l’horizon qui donne du sens. Pourquoi révise-t-on cet examen ? Pour obtenir un diplôme, exercer un métier, contribuer à une cause. Pourquoi suit-on une formation ? Pour progresser, se sentir plus compétent, évoluer vers un rôle qui correspond davantage à nos valeurs.
La psychologie insiste sur un point : ces deux formes de motivation ne s’opposent pas, elles se complètent. Trop de moyens sans finalité claire conduit à l’épuisement : on travaille, mais on ne sait plus pourquoi. Trop de finalités sans moyens réalistes mène à la frustration : on rêve, mais rien n’avance. L’équilibre est donc essentiel.
C’est particulièrement vrai à la rentrée. L’énergie du moment pousse à multiplier les résolutions instrumentales : se lever plus tôt, mieux s’organiser, se remettre au sport, postuler à de nouveaux postes.
Mais si ces actions ne sont pas reliées à une finalité profonde, elles risquent d’être vite abandonnées. Inversement, avoir de grands rêves pour « changer de vie » sans définir d’étapes précises peut générer un sentiment d’impuissance.
La clé psychologique consiste donc à relier chaque moyen mis en place (motivation instrumentale) à un but final motivant (motivation finale). C’est cette articulation qui permet de tenir ses engagements au fil des mois.
2. Transformer la motivation en performance : leviers psychologiques à activer
Comprendre la mécanique de la motivation ne suffit pas. Encore faut-il savoir comment la nourrir et la transformer en performance. La psychologie du travail et de la performance met en avant plusieurs leviers essentiels.
- D’abord, le sens. Tout effort devient plus supportable lorsqu’il est relié à une finalité claire. Un salarié qui reprend un dossier complexe peut le voir comme une contrainte pénible… ou comme une contribution à la réussite collective de son équipe. Ce simple changement de perspective agit directement sur sa motivation.
- Ensuite, l’autonomie. De nombreuses études montrent que l’on est davantage motivé lorsque l’on se sent acteur de ses choix. Imposer une méthode ne fonctionne pas aussi bien que permettre à chacun d’expérimenter et d’adapter ses moyens. La rentrée peut être l’occasion de revoir son organisation de travail en choisissant des outils ou des méthodes qui correspondent à son style personnel.
- Troisième levier : le sentiment de compétence. La psychologie souligne combien la perception de progresser entretient la motivation. Or, beaucoup abandonnent leurs résolutions parce qu’ils ne constatent pas de résultats immédiats. La clé est de fractionner les objectifs en étapes atteignables et de valoriser les petits succès. Réussir à tenir une nouvelle habitude pendant une semaine, c’est déjà une victoire qui prépare les suivantes.
- Enfin, la gestion de l’énergie est cruciale. Trop souvent, on croit que la performance dépend uniquement du temps que l’on consacre à une tâche. En réalité, elle dépend aussi de l’énergie psychologique disponible. Le sommeil, les pauses, l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle sont des conditions nécessaires pour maintenir la motivation.
Un exercice simple consiste à tenir un « journal de motivation ». Chaque semaine, on note une action réalisée (motivation instrumentale), la finalité qu’elle sert (motivation finale), et ce qu’elle a apporté en termes de progression et de sens. Cet outil de métacognition renforce la conscience de ses avancées et alimente la persévérance.
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3. Maintenir la motivation : l’apport des outils psychologiques et de l’accompagnement
Même en connaissant les mécanismes de la motivation, il n’est pas toujours facile de les appliquer seul. C’est pourquoi l’accompagnement et les outils psychologiques peuvent jouer un rôle décisif pour prolonger l’élan de la rentrée.
ORIENTACTION propose plusieurs dispositifs fondés sur la psychologie appliquée :
Ses tests psychologiques permettent de mieux se connaître et de comprendre ses leviers de motivation :
- Le Test Sens, qui met en lumière les valeurs fondamentales et relie chaque projet à une finalité motivante.
- Le Test Needs Pro, qui identifie les besoins psychologiques dominants (sécurité, reconnaissance, autonomie, accomplissement).
- Le Test Préférences, qui éclaire les styles de fonctionnement et aide à choisir les bons moyens.
- Le Test Harmony®, qui met en évidence les talents comportementaux (soft skills), essentiels pour transformer la motivation en performance.
Ses accompagnements—bilan de compétences, bilan d’orientation scolaire, VAE, outplacement, accompagnement à la création d’entreprise, coaching—offrent un cadre structuré pour canaliser la motivation et éviter qu’elle ne se disperse.
Ses formations, comme la formation « Confiance en soi » pour les salariés ou le programme « Les Managers porteurs de sens » pour les dirigeants, renforcent des leviers psychologiques essentiels : sentiment de compétence, alignement, leadership motivant.
Enfin, les ouvrages d’Emeric Lebreton, fondateur d’ORIENTACTION et docteur en psychologie, constituent un prolongement précieux. Parmi eux :
- Renforcez votre détermination pour agir, qui aide à développer la persévérance.
- 10 attitudes gagnantes pour réussir dans la vie, qui met en avant des comportements concrets favorisant la réussite.
- Ce que j’aimerais te dire, qui invite à réfléchir au sens et aux finalités profondes de nos choix.
- 10 règles pour avoir des collaborateurs heureux et performants, qui articule motivation individuelle et performance collective.
Ces outils et ressources ne remplacent pas la volonté personnelle, mais ils l’amplifient. Ils permettent de maintenir le lien entre moyens et finalités, et d’ancrer durablement la motivation dans la réalité quotidienne.
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Conclusion
La rentrée 2025 n’est pas seulement un retour à la routine : elle peut devenir une opportunité psychologique. Comprendre que la motivation se nourrit à la fois des moyens que l’on déploie et des finalités que l’on poursuit, c’est éviter deux écueils : l’épuisement d’un côté, la frustration de l’autre.
La psychologie nous apprend que la performance durable repose sur le sens, l’autonomie, le sentiment de compétence et la gestion de l’énergie. Relier ses efforts à une finalité plus large, fractionner ses objectifs, célébrer ses réussites, préserver son équilibre : autant de pratiques simples qui prolongent l’élan initial.
Et pour celles et ceux qui souhaitent aller plus loin, les tests, bilans, formations et ouvrages proposés par ORIENTACTION offrent un cadre précieux pour transformer une bonne résolution de septembre en une dynamique de réussite sur le long terme.
La motivation n’est pas un don ni un hasard : c’est une compétence psychologique que l’on peut comprendre, développer et cultiver. La rentrée 2025 est le moment idéal pour en faire le moteur de sa performance.
Auteur : Dr Emeric Lebreton, docteur en psychologie, écrivain et PDG du groupe ORIENTACTION (01/09/2025)
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