Emeric Lebreton alerte sur les effets psychologiques de l’intelligence artificielle au travail

1. Une révolution technologique aux effets ambivalents sur les salariés

L’essor fulgurant de l’intelligence artificielle bouleverse en profondeur la manière de travailler.
Automatisation des tâches répétitives, outils de rédaction automatique, algorithmes prédictifs : les promesses de gain de temps et d’efficacité sont immenses. Mais, dans les faits, cette transformation provoque aussi une montée des inquiétudes.

Beaucoup de salariés redoutent de voir leur métier dévalorisé, voire remplacé. D’autres, confrontés à des outils qu’ils ne maîtrisent pas, ressentent une forme de perte de contrôle et une fatigue cognitive croissante.

Le travail, autrefois synonyme de compétence et de savoir-faire, devient pour certains un champ d’incertitude : « Suis-je encore utile ? Ma valeur se mesure-t-elle encore à mes compétences humaines ? »

Emeric Lebreton y voit une crise existentielle du travail moderne. Selon lui, « l’IA interroge profondément le rapport de l’homme à son utilité et à sa singularité. Si tout peut être automatisé, alors qu’est-ce qui fait encore la valeur du travail humain ? ».

2. La crise du sens : quand l’humain cherche sa place face à la machine

Cette question du sens est centrale. Pour Emeric Lebreton, la révolution de l’intelligence artificielle agit comme un révélateur psychologique : elle met en lumière le besoin croissant des individus de trouver du sens, de la reconnaissance et de la créativité dans leur activité.

L’automatisation des tâches libère du temps, mais ce gain n’est bénéfique que si le salarié peut le réinvestir dans des missions à plus forte valeur humaine : la relation, la réflexion, la transmission, la création.

Or, dans de nombreuses organisations, la transition technologique est subie plutôt que choisie, générant angoisse, perte de repères et sentiment de déshumanisation.

Le risque, selon Emeric Lebreton, est de voir émerger une fatigue émotionnelle nouvelle, différente du burn-out classique : une forme de désengagement lié à la perte de sens.

« Quand les outils prennent le pas sur la pensée, les individus finissent par se sentir spectateurs de leur propre travail. C’est une déconnexion silencieuse, mais redoutable. »

Pour lui, le véritable défi des prochaines années sera donc de réconcilier technologie et humanité : faire de l’IA un outil au service de la conscience, et non l’inverse.

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3. ORIENTACTION : redonner du sens au travail grâce au bilan de compétences

Face à ces bouleversements, Emeric Lebreton plaide pour une approche plus humaine de la transformation du travail. Son groupe, ORIENTACTION, accompagne chaque année des milliers de personnes en quête de sens ou de réorientation, notamment à travers le bilan de compétences.

Cet outil devient, selon lui, essentiel à l’ère de l’intelligence artificielle. Il permet à chacun de faire le point sur ses compétences, ses motivations et ses valeurs, mais aussi de reconnecter son identité professionnelle à sa singularité humaine.

En d’autres termes, il aide à distinguer ce qui, dans son travail, relève de la machine — et ce qui demeure profondément humain : la créativité, l’intuition, l’empathie, le jugement, la capacité à donner du sens.

Chez ORIENTACTION, les consultants aident les bénéficiaires à identifier leurs forces distinctives, à anticiper les transformations de leur métier et à envisager des trajectoires professionnelles compatibles avec leurs aspirations.

Le bilan de compétences devient ainsi un outil d’adaptation, mais aussi de protection psychologique, dans un monde où la technologie avance plus vite que la réflexion.

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Conclusion

L’intelligence artificielle n’est pas une menace en soi, mais elle impose à chacun de redéfinir sa place dans le travail.

Pour Emeric Lebreton, l’enjeu majeur n’est pas d’apprendre à coder, mais de mieux se connaître : comprendre ce qui nous motive, ce qui nous différencie des machines, et comment utiliser la technologie pour grandir plutôt que pour s’effacer.

La révolution de l’IA sera avant tout humaine, à condition que nous en fassions un levier d’évolution consciente plutôt qu’un substitut à la pensée.

C’est dans cette perspective qu’ORIENTACTION, à travers le bilan de compétences, œuvre à redonner aux individus la maîtrise de leur avenir professionnel — et, plus largement, de leur sens du travail.

Auteur : Dr Emeric Lebreton, docteur en psychologie, écrivain et PDG du groupe ORIENTACTION (24/10/2025)

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