Nous aimons croire que nous sommes des êtres rationnels, capables de juger objectivement les situations qui se présentent à nous. Pourtant, notre cerveau nous trompe plus souvent qu’on ne le pense.
Ces déformations de la pensée, appelées biais cognitifs, influencent nos décisions au quotidien : qu’il s’agisse de choisir un produit, d’évaluer un collègue ou de décider d’un changement de carrière.
À l’ère de la surcharge informationnelle, de l’intelligence artificielle et des réseaux sociaux, ces biais sont plus présents que jamais. Comprendre comment ils agissent — et comment s’en prémunir — devient essentiel.
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1. Comprendre les biais cognitifs : quand le cerveau prend des raccourcis
Les biais cognitifs sont des mécanismes automatiques qui nous permettent de traiter rapidement l’information. Ils sont nés de notre évolution : à une époque où il fallait réagir en une fraction de seconde pour survivre, il valait mieux une erreur rapide qu’une lente réflexion.
Aujourd’hui, dans des contextes beaucoup plus complexes, ces raccourcis peuvent fausser notre jugement.
Des automatismes trompeurs
Notre cerveau fonctionne selon deux modes : un système rapide, intuitif, émotionnel, et un système lent, réfléchi, analytique. Le premier nous guide dans la plupart de nos décisions quotidiennes. Mais il est aussi le terrain de nombreux pièges mentaux : nous généralisons, nous supposons, nous simplifions.
Quelques biais fréquents :
- Le biais de confirmation : nous prêtons davantage attention aux informations qui confirment nos croyances.
- Le biais d’ancrage : la première information reçue influence toutes les suivantes, même si elle est erronée.
- L’effet de halo : une bonne ou une mauvaise impression initiale colore l’ensemble de notre jugement.
- Le biais d’optimisme : nous avons tendance à sous-estimer les risques et surestimer nos chances de réussite.
Ces distorsions ne sont pas anodines : elles influencent nos relations, nos choix financiers, nos jugements moraux et même nos votes.
2. Les biais cognitifs à l’ère moderne : des réseaux sociaux à l’intelligence artificielle
Les biais cognitifs ne sont pas nouveaux, mais notre époque les amplifie. L’hyperconnexion, les flux d’informations permanents et la pression de la performance favorisent des réactions instinctives plutôt que des raisonnements posés.
Sur les réseaux sociaux
Les algorithmes des plateformes exploitent directement nos biais. Le biais de confirmation nous pousse à interagir avec les contenus qui valident nos opinions, créant des bulles informationnelles. Le biais de disponibilité, lui, nous fait surestimer l’importance d’un sujet simplement parce qu’il est très visible dans notre fil d’actualité.
Dans le monde du travail
Les recruteurs, managers et collègues n’échappent pas aux biais. L’effet de halo peut influencer une embauche dès le premier entretien. Le biais d’ancrage peut amener à surestimer ou sous-estimer un candidat selon sa première réponse. Dans un contexte où la diversité et l’objectivité deviennent des enjeux majeurs, ces biais peuvent altérer la qualité des décisions RH.
Face à l’intelligence artificielle
Les intelligences artificielles, loin d’être neutres, reproduisent les biais de leurs concepteurs. Si un algorithme est entraîné sur des données biaisées, il prendra des décisions biaisées — dans le recrutement, le crédit, la justice ou la santé. L’ère numérique nous impose donc une double vigilance : face à nos biais, et face à ceux des machines.
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3. Identifier et dépasser ses biais : l’apport du bilan de compétences et du coaching
Prendre conscience de ses biais cognitifs est déjà un pas vers l’autonomie intellectuelle. C’est aussi une démarche que favorisent des outils d’accompagnement comme le bilan de compétences ou le coaching professionnel, proposés notamment par ORIENTACTION.
ORIENTACTION : développer la lucidité cognitive
Créé par Emeric Lebreton, docteur en psychologie, ORIENTACTION place la connaissance de soi au cœur de ses accompagnements. Le bilan de compétences, tel qu’il est conçu par le groupe, ne se limite pas à un inventaire de savoir-faire : il aide chacun à comprendre les filtres mentaux qui orientent ses décisions professionnelles.
Par exemple, certaines personnes se freinent à cause du biais de statu quo (« je préfère ne rien changer, même si je ne suis plus épanoui ») ou du biais de conformité (« je reste dans la norme sociale, même si cela ne me correspond plus »). Le bilan de compétences permet de détecter ces freins invisibles, de les nommer, et de redonner du sens à ses choix.
Le coaching comme entraînement à la conscience de soi
Le coaching professionnel agit comme un miroir cognitif. Il aide à identifier des schémas de pensée automatiques, à questionner des certitudes et à expérimenter d’autres manières de décider.
Chez ORIENTACTION, cette démarche s’appuie sur une approche positive et scientifique de la psychologie, inspirée notamment des travaux menés par Emeric Lebreton dans ses ouvrages sur le développement personnel et la connaissance de soi.
Des outils concrets pour agir
Les accompagnements proposés visent à :
- apprendre à différer les décisions impulsives,
- confronter ses opinions à des faits vérifiables,
- multiplier les points de vue avant de juger,
- renforcer l’esprit critique face à la surinformation.
Ces méthodes favorisent une prise de recul précieuse dans un monde où tout pousse à la réaction immédiate.
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Conclusion
Nos biais cognitifs sont invisibles, mais leurs effets sont bien réels. Ils influencent nos opinions, nos émotions, nos choix de vie. Les ignorer, c’est risquer de subir nos automatismes ; les reconnaître, c’est commencer à penser librement.
Dans un contexte de changement permanent, développer cette lucidité est devenu une compétence essentielle. Grâce à des approches comme le bilan de compétences ou le coaching,
ORIENTACTION aide chacun à mieux se comprendre pour mieux décider. Car comprendre nos biais cognitifs, ce n’est pas seulement apprendre à raisonner : c’est apprendre à se connaître — et à reprendre le contrôle de sa vie.
Auteur : Dr Emeric Lebreton, docteur en psychologie, écrivain et PDG du groupe ORIENTACTION (30/10/2025)
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