Et si certaines de nos réactions émotionnelles, de nos blocages relationnels ou de nos souffrances intérieures étaient directement liés à une blessure psychologique que nous portons depuis l’enfance ? C’est l’hypothèse fondatrice du test développé par le docteur en psychologie Emeric Lebreton, inspiré par les travaux de Lise Bourbeau.
Conçu pour être un outil de découverte de soi, ce test permet d’identifier quelle blessure dominante conditionne notre manière d’être, de penser, d’aimer et d’agir.
Accessible, utilisable en psychothérapie, coaching ou formation, ce test s’adresse à toute personne en quête de clarté intérieure. Il permet de poser un regard plus conscient sur nos fragilités, mais aussi de découvrir les forces que nous avons développées pour y faire face.
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1. Un test pour mieux se connaître
Le test d’Emeric Lebreton comprend 25 affirmations, réparties en cinq séries, chacune liée à l’une des blessures identifiées : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice. Le principe est simple : lire chaque affirmation et y répondre spontanément, sans analyse ni censure. C’est dans la réaction émotionnelle directe que se cache la vérité de notre inconscient.
Lorsque les réponses sont reportées, les scores de chaque groupe sont additionnés. La blessure avec le score le plus élevé révèle celle qui structure le plus fortement votre relation au monde et aux autres. Cette blessure dominante est comme un filtre émotionnel à travers lequel tout est perçu, interprété et réagi.
L’objectif du test n’est pas de vous enfermer dans un diagnostic figé, mais de favoriser une prise de conscience profonde de vos modes de fonctionnement.
2. Des blessures qui structurent notre identité
Chaque blessure détectée correspond à une souffrance non résolue, et à un comportement adaptatif appelé « masque ». Ces masques nous ont aidé à survivre à la douleur émotionnelle initiale, mais finissent souvent par limiter notre liberté d’être.
La blessure du rejet touche l’identité profonde. Elle pousse à se rendre invisible, à se protéger par la fuite ou l’isolement. Le masque du fuyant est là pour éviter toute situation où l’on pourrait se sentir nié ou ignoré.
La blessure de l’abandon génère une peur constante d’être laissé seul, non soutenu. Elle conduit à une hyperdépendance affective. Le masque du dépendant pousse à rechercher l’attention de l’autre en permanence, jusqu’à l’épuisement.
La blessure d’humiliation naît d’un rapport conflictuel au corps, au plaisir, à la dignité. Elle donne lieu à une culpabilité chronique, à des comportements d’autopunition. Le masque du masochiste se manifeste par un effacement de soi, une gênérosité excessive, souvent au détriment de ses propres besoins.
La blessure de trahison fait naître une méfiance permanente, un besoin de contrôle sur les autres et les situations. Le masque du contrôlant impose la direction, anticipe l’échec, redoute la dépendance. Il confère un faux sentiment de puissance.
Enfin, la blessure d’injustice pousse à vouloir être parfait, impeccable, maîtrisé. Le masque du rigide bannit l’erreur et la faiblesse, au prix d’une grande tension intérieure. Il étouffe les émotions sous le poids de la performance.
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3. Accueillir et transformer sa blessure
Une fois votre blessure dominante identifiée, vous pouvez amorcer un véritable travail de réintégration. L’idée n’est pas de supprimer une part de vous, mais de lui redonner une place juste, apaisée, consciente.
Si vous vous reconnaissez dans la blessure de rejet, commencez par réapprendre à occuper une place, à vous exprimer, à accepter d’être vu même imparfait. Si l’abandon vous touche, renforcez la relation que vous entretenez avec vous-même, cultivez l’autonomie et la sécurité intérieure.
Dans le cas de l’humiliation, vous pourrez explorer la bienveillance envers votre corps, vos besoins, vos limites, et redécouvrir le plaisir sans honte. Si c’est la trahison qui domine, le défi sera d’oser faire confiance, de vous autoriser à déléguer, à ne pas tout maîtriser.
Pour la blessure d’injustice, il s’agira de relâcher la pression, d’accueillir les émotions, de vous autoriser à être humain plutôt qu’exemplaire.
Ce chemin de transformation n’est ni linéaire ni instantané. Il demande de la présence, de l’écoute, et souvent, l’accompagnement d’un professionnel. Mais il ouvre la voie vers un rapport plus apaisé à soi, aux autres et à la vie.
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Conclusion
Le test des blessures de l’âme, créé par le docteur Emeric Lebreton, est bien plus qu’un simple outil d’introspection. Il est une invitation à explorer son histoire émotionnelle, à reconnaître ce qui, depuis l’enfance, a laissé des traces. Ces blessures, une fois mises en lumière, ne définissent plus notre destin. Elles deviennent des tremplins pour se réapproprier sa vie, avec conscience, liberté et responsabilité.
Auteur : Dr Emeric Lebreton, cofondateur et dirigeant du groupe ORIENTACTION (10/06/2024)
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