La rentrée 2025 est marquée par plusieurs évolutions majeures : reste à charge forfaitaire sur le CPF, réforme de l’apprentissage, Validation des acquis de l’expérience (VAE) entièrement finançable…
Dans ce paysage mouvant, salariés, demandeurs d’emploi, indépendants ou agents publics disposent chacun de dispositifs adaptés. Encore faut-il les connaître et savoir les combiner.
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1. Salariés du privé : CPF, reconversion et formation continue
Le CPF, toujours incontournable
Le Compte personnel de formation (CPF) reste le levier principal pour se former. Depuis mai 2025, chaque inscription via Mon Compte Formation implique un reste à charge de 102,23 €.
Exceptions : demandeurs d’emploi, personnes handicapées, salariés utilisant leurs points C2P pour une reconversion.
L’employeur, un OPCO, une Région ou France Travail peuvent prendre en charge ce reste. Depuis avril 2025, les entreprises peuvent aussi abonder le CPF de leurs salariés, avec la possibilité de flécher l’usage (ex. choisir une certification prioritaire).
Le bilan de compétences : un classique rassurant
Très demandé, le bilan de compétences est intégralement finançable via le CPF. Mais il peut aussi être financé par l’employeur dans le cadre du plan de développement des compétences (PDC) : le salarié ne mobilise alors pas son CPF.
Des organismes spécialisés comme ORIENTACTION proposent ces bilans, ainsi que l’accompagnement à la VAE, également finançable par le CPF.
Se reconvertir : PTP et TransCo
- Le Projet de transition professionnelle (PTP) permet de suivre une formation certifiante pour changer de métier, avec un financement allant jusqu’à 18 000 € de frais pédagogiques et une rémunération maintenue.
- Les Transitions collectives (TransCo) accompagnent les salariés dont le métier est menacé, vers des secteurs en tension. Le salaire est maintenu et la formation prise en charge.
Alternance et Pro-A : apprendre autrement
La Pro-A s’adresse aux salariés peu qualifiés (niveau inférieur à bac+3). Elle leur permet de préparer un diplôme ou une certification en alternance, financée par l’OPCO.
L’apprentissage et les contrats de professionnalisation restent des outils puissants. Depuis le 1er juillet 2025, deux règles nouvelles :
- une contribution de 750 € est due pour chaque contrat d’apprentissage niveau licence et plus,
- le financement des formations en distanciel est limité à 80 % du coût-contrat.
Les CFA (Centres de formation d’apprentis) restent les acteurs incontournables de ce dispositif : ils accueillent les alternants, gèrent les financements et accompagnent les entreprises dans leurs démarches.
Autres leviers
Le Compte professionnel de prévention (C2P) permet de convertir ses points en abondements CPF (500 € par point), pour financer une reconversion vers un poste moins exposé aux risques.
2. Demandeurs d’emploi : un financement élargi et cumulable
CPF sans reste à charge
Les demandeurs d’emploi ne paient pas la participation forfaitaire CPF. Et si leur crédit est insuffisant, France Travail ou les Régions peuvent compléter. Exemple : en 2025, certaines Régions financent jusqu’à 90 % du reste à charge pour les plus de 55 ans.
Les dispositifs France Travail
- POEI (préparation opérationnelle à l’emploi individuelle) et POEC (collective) : des formations sur mesure, construites avec un employeur ou une branche, avant une embauche.
- Aide individuelle à la formation (AIF) : pour financer une formation spécifique validée par le conseiller.
Les formations régionales
Les Programmes régionaux de formation (PRF) financés par les Conseils régionaux proposent des parcours gratuits et ciblés (santé, BTP, numérique, transition écologique).
Aides complémentaires
- La Rémunération de formation (RFFT) pour les personnes non indemnisées par l’assurance chômage.
- L’aide à la mobilité (transport, hébergement, restauration).
- L’aide à la garde d’enfants (AGE).
En cas de licenciement
- Le Contrat de sécurisation professionnelle (CSP) propose un accompagnement renforcé et des droits à la formation financés.
- Le congé de reclassement, réservé aux grandes entreprises, permet de suivre des formations durant la période de reclassement.
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3. Publics spécifiques et entreprises : leviers dédiés et stratégies collectives
Agents publics
Dans la fonction publique, le CPF (exprimé en heures) et le congé de formation professionnelle (CFP) permettent de financer des formations ou de préparer un concours.
Travailleurs handicapés
L’Agefiph a réorienté ses financements en 2025 : moins de prise en charge directe des frais pédagogiques, mais un soutien accru à l’alternance, à l’accompagnement et aux mesures de compensation.
Indépendants et professions libérales
Les travailleurs non-salariés financent leurs formations grâce à leurs contributions obligatoires :
- FIF-PL pour les professions libérales,
- AGEFICE pour les commerçants et dirigeants non-salariés,
- FAFCEA pour les artisans,
- VIVEA pour les agriculteurs.
Chaque fonds définit ses priorités et ses plafonds de prise en charge.
La VAE : 100 % CPF depuis 2025
Depuis l’été 2025, le CPF finance la totalité d’un parcours de Validation des acquis de l’expérience (VAE), y compris les frais de jury. L’accès se fait via la plateforme France VAE, avec possibilité d’abondements complémentaires (employeur, Région, OPCO, France Travail).
Le CEP : un appui gratuit
Le Conseil en évolution professionnelle (CEP) est gratuit et confidentiel. Il permet d’affiner son projet, d’identifier les bons financements et de sécuriser son parcours.
Entreprises : un rôle stratégique à jouer
Côté employeurs, le plan de développement des compétences (PDC) est l’outil central pour former les salariés : adaptation aux évolutions du poste, montée en compétences, bilans de compétences, VAE.
Les OPCO apportent des cofinancements, surtout pour les PME.
En parallèle, les entreprises peuvent désormais abonder le CPF de leurs collaborateurs en orientant son utilisation, et doivent intégrer les nouvelles règles de l’apprentissage (participation financière et encadrement du distanciel).
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Conclusion
En 2025, financer sa formation, c’est assembler plusieurs briques : CPF comme pivot, financements publics (France Travail, Régions), abondements privés (employeurs, OPCO), dispositifs spécifiques (PTP, TransCo, Pro-A, FAF).
Le bilan de compétences et la VAE restent des valeurs sûres, désormais finançables intégralement ; les CFA continuent de jouer un rôle central dans l’alternance.
La clé pour réussir : clarifier son projet (via le CEP), puis combiner intelligemment les dispositifs.
Avec les règles de 2025, chaque profil peut trouver une solution de financement adaptée pour transformer ses ambitions professionnelles en réalité.
Auteur : Dr Emeric Lebreton, docteur en psychologie, écrivain et PDG du groupe ORIENTACTION (8/09/2025)
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