Boutique Nous rejoindre Le mag
02 43 72 25 88*
*Numéro national non surtaxé
Nous contacter

Nos agences sont ouvertes :

Du lundi au vendredi de 9h à 17h
Le samedi de 10h à 18h

Retour

Rupture conventionnelle : comment en faire la demande ?

Ressources Humaines 4 min. de lecture 17.03.2020
rupture conventionnelle contrat démission démissionner accord commun salaire allocation chômage travail salarié employeur procédure entretiens emploi reconversion professionnelle bilan compétences orientaction

Demander une rupture conventionnelle : la procédure à suivre

Vous souhaitez changer d’emploi, mais sans démissionner. Vous envisagez une rupture conventionnelle, c’est-à-dire une rupture de contrat d’un commun accord avec votre employeur.

Afin de mettre toutes les chances de votre côté pour obtenir une réponse favorable, mieux vaut avoir bien préparé votre demande de rupture et connaître par avance la procédure légale à respecter.

Négociation de la rupture conventionnelle 

La rupture conventionnelle est un mode de rupture de contrat de travail à l’amiable. C’est même possible dans un contexte conflictuel entre le salarié et l’employeur (y compris si une procédure de licenciement est en cours), à condition cette rupture soit envisagée d’un commun accord.

Vous ne pouvez pas forcer votre employeur à accepter une rupture conventionnelle. C’est pourquoi, lors de votre demande orale, vous devez le convaincre que se séparer de vous à l’amiable est dans l’intérêt de l’entreprise. Or votre intérêt est évident, car, si vous démissionnez, vous renoncez aux allocations chômage. Mais celui de l’employeur l’est moins, parce qu’une démission lui épargnerait les frais d’indemnité de rupture conventionnelle. Vous devez donc argumenter habilement votre demande. Il est conseillé de demander oralement un entretien à votre employeur dans un premier temps, puis lui faire part de votre demande lors de cet entretien.

Afin de définir les conditions de cette rupture, au moins un entretien préalable entre l’employeur et le salarié est obligatoire. Les modalités (date, heure, lieu, moyen de confirmation) de convocation à ce ou ces entretiens sont fixées librement par les deux parties. Deux conditions sont à reporter obligatoirement dans la convention de rupture : la date de départ convenue et le montant de l’indemnité versée par l’employeur. D’autres points peuvent être ajoutés : un préavis éventuel (pas obligatoire)…

Lors de chaque entretien, le salarié peut se faire assister par un salarié de l’entreprise (représentant du personnel ou non) ou un conseiller du salarié, en l’absence d’institution représentative du personnel. Pour ce faire, le salarié doit en informer en amont l’employeur, par écrit ou oralement.

De même, l’employeur peut être accompagné par une personne de son choix parmi le personnel de l’entreprise ou un membre de son organisation syndicale d’employeurs, ou par un employeur de la même branche, pour les entreprises de moins de 50 salariés. Il devra également en informer le salarié.

Procédure légale après les entretiens préalables

Une fois les conditions de la rupture conventionnelle consignées sur la convention de rupture conventionnelle, le salarié et l’employeur doivent signer cette convention, puis l’employeur remet un exemplaire au salarié. Un délai de rétractation de 15 jours calendaires (tous les jours de la semaine comptent) est alors obligatoirement observé. Ce délai commence à partir du lendemain de la signature. Si le dernier jour est un samedi, un dimanche ou un jour férié, le délai est prolongé jusqu’au premier jour ouvrable. Le salarié ou l’employeur qui souhaite se rétracter adresse une lettre recommandée avec accusé de réception à l’autre partie. La motivation de cette décision n’est pas nécessaire. En l’absence de rétractation, l’employeur ou le salarié envoie à la DIRECCTE (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) un exemplaire de la convention de rupture,  accompagné d’une demande d’homologation (formulaire cerfa n°14598*01). La demande d’homologation peut également se faire en ligne : téléservice TéléRC.

Le délai d’homologation est ensuite de 15 jours ouvrables, à compter du lendemain de la réception de la demande. Si la DIRECCTE donne une réponse favorable, ou sans réponse de leur part, la convention est homologuée. Une décision de refus d’homologation est forcément justifiée par l’administration. Tout recours concernant cette décision ou la convention doit être présentée au conseil de prud’hommes, au maximum douze mois après la date d’homologation ou de refus de la convention.

Après homologation de la rupture conventionnelle, l’employeur doit remettre au salarié un certificat de travail, une attestation Pôle Emploi et un solde de tout compte. En cas de participation, d’intéressement ou de plan d’épargne au sein de l’entreprise, il doit également joindre un état récapitulatif de l’ensemble des sommes et valeurs mobilières épargnées.

Suite à une rupture conventionnelle, le bilan de compétences proposé par ORIENTACTION vous permet de faire le point sur vos aspirations, vos besoins et vos talents. Cet accompagnement unique vous aide à redéfinir un projet professionnel épanouissant pour vous.

« Contactez-nous pour être accompagné(e) dans votre rupture conventionnelle »

 

Auteur : Sandra Grès (17/03/2020)
Relecteur : Dr Emeric Lebreton
Article commandée par ORIENTACTION Montpellier – Centre de bilan de compétences à Montpellier (34)

Nous vous accompagnons !

Vous souhaitez être accompagné(e) dans votre reconversion ou dans votre évolution professionnelle par un expert, contactez ORIENTACTION.

Contacter un(e) conseiller(ère)

ORIENTACTION c'est :

  • Plus de 800 consultant(e)s expérimenté(e)s présent(e)s partout en France,
  • Près de 50 000 personnes accompagnées depuis sa création,
  • Des valeurs humanistes de bienveillance et de non-jugement,
  • Une méthode créée par un docteur en psychologie,
  • Un organisme de formation certifié QUALIOPI.

Inscrivez-vous à la newsletter

Restez informé(e) de nos dernières nouveautés.


Suivez-nous